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La population montoise se divise en deux catégories: ceux qui doivent posséder une fosse septique et ceux qui bénéficient d’un raccordement au tout-à-l’égout. De nombreux citoyens se plaignent de ne pas pouvoir profiter de cette deuxième option.

Les fosses septiques présentent de nombreux inconvénients pour les citoyens comme notamment le coût relativement élevé de l’installation et de l’entretien de tels dispositifs pour lesquels les citoyens sont obligés de recourir à des professionnels spécialisés ou encore la consommation d’une quantité d’eau minimum. Les fosses septiques occupent des surfaces importantes dans les cours et jardins des citoyens. Elles empêchent l’implantation d’arbres.

Au contraire, le tout-à-l’égout présente de nombreux avantages pour les citoyens. En plus de réduire le coût des factures des ménages – dont certains paient une taxe sans bénéficier de raccordement à l’égout public –, cela permet d’être assuré que les eaux usées soient acheminées dans un centre d’épuration pour être traitées, garantissant ainsi le respect de l’environnement.

En août 2018, la Société publique de gestion de l’eau (SPGE) admettait ne connaitre que 30% du réseau wallon.

Les citoyens en ont marre des reports aux calendes grecques d’hypothétiques travaux. Pour certains, cela fait plus de 20 ans que les autorités communales leur promettent un aménagement.

Dès lors, voici une série de questions pour éclaircir nos travaux : pourrait-on nous confirmer que la gestion des égouts est bel et bien une compétence communale ? Pourriez-vous nous mettre à disposition l’ancien Plan communal général d’égouttage ? Le collège pourrait-il nous indiquer s’il a connaissance de l’avancement du Plan d’assainissement du sous-bassin de la Haine (PASH) ? Comme cela ne faisait pas partie du discours de politique générale, ni d’une note complémentaire à ce dernier, le collège pourrait-il nous éclairer sur ses ambitions pour gérer cette problématique rencontrée par nos concitoyens ?

Je vous remercie pour vos renseignements et votre attention.

François COLLETTE et Guillaume SOUPART