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À Mons, le collège communal a présenté son budget 2022. Comme à son habitude, la majorité pastèque ne touche pas à la fiscalité et prévoit de nombreux investissements dans toutes les communes fusionnées. Le grand changement cette année, c’est le recours au tout nouveau Plan Oxygène mis en place par la région wallonne pour combler le déficit, alors que les réserves sont vides.

La Ville de Mons va puiser 12,4 millions d’euros sur les 28,6 disponibles. L’aide se présentera sous forme de prêt, la Wallonie devant prendre en charge les intérêts et 15% du capital. Mais dans les rangs de l’opposition, tous partis confondus, on craint que ce plan Oxygène finisse par asphyxier les finances communales, car il passe par une augmentation de la dette.

Pour Georges-Louis Bouchez, s’endetter pour payer des dépenses structurelles pose un sérieux problème. « On emprunte pour des dépenses courantes. Mais, à un moment, donné, le plan Oxygène va s’arrêter. Comment assumera-t-on ces dépenses courantes alors ? Et comment va-t-on rembourser les montants empruntés ? Il faut des réponses structurelles, or il n’y en a pas », assène le chef de file de Mons en Mieux.

Selon Georges-Louis Bouchez, le collège doit changer son fusil d’épaule et ne plus dépenser comme si tout allait bien. Le libéral préconise d’économiser sur certains postes comme la communication et les festivités, il relance l’idée de privatiser certains services comme la gestion des parkings et il plaide surtout pour miser sur les billes communales dans la création d’emplois.

« Le collège ne propose pas de solution pour l’après-2026. », ajoute Guillaume Soupart de Mons en Mieux. « C’est un budget angoissant pour les jeunes générations. En plus d’une dette écologique, elles vont hériter d’une dette fiscale ».

La presse en parle !

La DH