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Depuis plusieurs années, les riverains de Mons et de ses villages estiment que les agents de quartier sont devenus des inconnus. Le conseiller communal Guillaume SOUPART (Mons en Mieux) souhaite que des réunions annuelles soient organisées par la zone de police Mons-Quévy afin de renforcer la sécurité sur le territoire.

Lors du dernier conseil communal, l’élu ghlinois Guillaume SOUPART (Mons en Mieux) proposait la création d’une application qui regrouperait toutes sortes d’informations comme les évènements à venir ou les bonnes adresses de la commune (restaurants, commerces, fermes, logements) mais aussi un répertoire des services communaux et des agents de quartier.

« Le lendemain, des riverains m’ont à nouveau interpellé sur le problème des agents de quartier » indique Guillaume Soupart. « Plus personne ne connaît son agent de quartier et cela pose de vrais problèmes concernant la sécurité dans les villages. On se sent démuni. Pourtant, ces inspecteurs constituent un relais optimal entre les citoyens et les autorités communales. »

Le conseiller communal poursuit : « On pourrait envisager d’organiser des réunions annuelles annoncées par toute boîte où la zone de police Mons-Quévy présente les mesures prises dans chaque village et où les gens peuvent dialoguer avec leur agent de quartier. »

Il existe aussi le commissariat mobile mais l’élu estime que c’est insuffisant et que les deux dispositifs pourraient être complémentaires. « Le commissariat mobile passe par exemple sur le marché mais les gens n’ont pas forcément la tête à ça et seulement une petite partie des habitants y passe pour faire ses courses. »

Les riverains comme informateurs

Le conseiller estime même qu’il peut s’agir d’un plus pour la zone de police : « Les riverains sont les plus à même à signaler à la police des dysfonctionnements dans leur quartier » indique Guillaume SOUPART. « Ils peuvent identifier précisément des endroits où le trafic de drogue est important, là où un voisin ne respecte pas les normes de bruit ou même les lieux qui font l’objet de dépôts sauvages régulièrement. »

La presse en parle !

La DH