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Suite à sa rencontre citoyenne organisée à Jemappes, le groupe d’opposition Mons en Mieux estime que Jemappes mérite mieux. Ses conseillers communaux vont interpeller le chef de corps de la zone de police Mons-Quévy afin de renforcer la présence policière dans la commune.

Après la crise covid, Mons en Mieux (minorité) a repris ses réunions citoyennes. Après Nimy, Mons et Cuesmes, c’était au tour de Jemappes. « Le contact avec le terrain est essentiel. Nous avons d’ailleurs une première proposition pour notre prochain programme : le collège devrait organiser des rencontres citoyennes dans chacune des 19 communes tous les six mois » avance le chef de file Georges-Louis Bouchez (MeM).

Originaire de Jemappes, le conseiller communal Chris Massaki (MeM) précise « On nous a rapporté des faits graves : une boîte de nuit clandestine, des personnes qui consomment de la drogue en rue et perturbent la tranquillité des commerçants et des habitants, du trafic, des nuisances sonores… ». Pour celui qui a grandi à la Cité du Coq, il faut un électrochoc et aucune tolérance ne peut être de mise à l’égard de ces comportements. Et il ajoute « Je suis intervenu à plusieurs reprises au conseil communal concernant l’éclairage public. Il reste allumé dans une partie de Jemappes, ce qui signifie bien qu’il y a un problème et que les autorités le savent. En revanche, les rues adjacentes sont éteintes… les problèmes ne font que se déplacer. »

Une interpellation au Conseil de la zone de police

C’est le conseiller communal Guillaume Soupart (MeM) qui interpellera le chef de corps de la zone de police Mons-Quévy ce mercredi. « Un sentiment d’insécurité touche certains Jemappiens et Jemappiennes. Dans un premier temps, notre groupe va donc demander une présentation des actions qui sont menées spécifiquement sur Jemappes qui est une commune très densément peuplée. Ensuite, nous allons demander de renforcer les effectifs policiers. » pointe-t-il. « Selon la communication officielle, la brigade PUMAS fait du bon travail dans le quartier de la gare. Alors que pense le chef de corps d’une présence intensifiée de cette brigade à Jemappes ? »

Le chef de corps lui a répondu : « Notre focus de cette année est justement mis sur les commissariats de proximité. Nous avons Havré, Jemappes, Mons-centre et Quévy. À Jemappes, on va renforcer le commissariat de deux unités, on va passer de 23 à 25 policiers. À savoir qu’ils ne couvrent pas uniquement Jemappes mais aussi Ghlin, Flénu, Cuesmes, Maisières et Nimy. Soit environ 41.000 citoyens ».