Skip to main content

Madame l’Échevine de l’Environnement,

Nous le savons récemment l’AFSCA a découvert la présence de taux trop élevés de polychlorophényles (PCB), une substance toxique, dans des aliments destinés aux bovins à l’engraissement de deux fermes à Obourg. Les deux champs de production des aliments, du maïs et de la luzerne, sont situés à proximité du broyeur de métaux de l’usine Comet-Sambre à Obourg. Il s’agit d’une pollution qui peut comporter des risques si elle devient chronique.

Alors que des comités de quartier se mobilisent depuis des années pour tenter d’obtenir des réponses à leurs interrogations, cet événement ravive de multiples questions. En effet, de nombreux riverains se plaignent régulièrement de nuisances provenant des industries situées dans le Grand Mons, notamment des poussières et retombées. Bien que les industries aient marqué leur volonté de collaborer et de faire la lumière sur les doutes des habitants, les questionnement restent nombreux :

  1. Tout d’abord, pourquoi les consignes de précaution sont limitées à un rayon de 1,5 km ? N’y a-t-il pas de risques pour les habitants au delà de cette zone ? Il est nécessaire de rassurer les riverains habitant au delà de cette zone qui suite à cette détection craignent désormais pour leur santé.
  2.  Un bilan est prévu pour Obourg : pourquoi ne pas englober les villages avoisinant tels que Havré, Nimy ou Maisières ? Nous pourrions même envisager un bilan pour les 19 communes du Grand Mons.
  1. Pourriez-vous nous indiquer quelles normes doivent-être respectées ? Quel contrôle est effectué et par quel organisme est-il réalisé ? Pourquoi n’y a-t-il jamais eu de contrôles par les autorités auparavant ? Pourquoi a-t-il fallu attendre un rapport de l’AFSCA pour s’interroger alors que les citoyens s’inquiètent depuis des années ?
  2. Mons en Mieux aimerait qu’une possibilité de dépôt de plainte soit prévue auprès de l’administration communale. Existe-t-il une possibilité pour les riverains de faire entendre leur voix ?

Georges-Louis BOUCHEZ, Mathieu VELTRI & Guillaume SOUPART

La presse en parle !

La Province