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Considérant

La Déclaration de politique communale (DPC) de la majorité stipulait en son paragraphe dernier du point 8 : « Afin d’œuvrer au bien-être des agents communaux, nous mettrons en place des nouveaux outils de management pour favoriser l’épanouissement au travail. Nous proposerons l’instauration, sur base volontaire, d’un jour de télétravail par semaine pour les agents administratifs qui ne sont pas en contact avec le public. ».

Nous le savons le télétravail est une activité professionnelle effectuée en tout ou partie à distance (domicile, espace de co-working…) du lieu où le résultat du travail est attendu en accord avec l’employeur. Il s’oppose au travail sur site, à savoir le travail effectué dans les locaux de ce dernier. Il est rendu possible par les nouvelles technologies et les échanges numériques.

Il est évident que le télétravail ne peut s’effectuer que dans certains services de notre administration communale, certaines tâches ne s’y prêtant pas. De plus, il doit être strictement encadré et il faut vérifier l’assiduité et l’efficacité du travail rendu : contrôle réalisé par le(la) chef(fe) de service, la RH et/ou la DG, rapports d’activités détaillés (timesheet), objectifs à atteindre pré-établis, maximum deux jours consécutifs…

En février 2019, le Collège communal a lancé une expérience pilote afin d’autoriser le télétravail occasionnel sur base volontaire. De nombreux agents ont décidé d’y recourir.

Malheureusement, la convention de cette expérience pilote ne prévoyait la possibilité de télétravailler qu’uniquement 12 jours par an. Nous sommes donc loin de l’objectif initialement fixé. Un jour par mois contre un jour par semaine.

Malgré les nombreuses difficultés et dommages que la crise sanitaire que nous traversons a occasionnés, elle a parallèlement permis de faire un pas de géant en matière de télétravail. Lorsque les premières mesures sont annoncées le 13 mars 2020, la règle d’or est que le télétravail à domicile est recommandé dans toutes les entreprises et services pour tous les membres du personnel dont la fonction s’y prête. La Ville de Mons a suivi ces directives émanant du gouvernement fédéral. Cela a permis d’étendre l’expérience pilote à une application à grande échelle.

Les travailleurs ont pu goûter à cette organisation du travail qui présente de nombreux avantages : plus de liberté, moins de temps perdu et de coûts dans les déplacements domicile-travail, moins de stress et de fatigue liés au déplacement, meilleur équilibre vie privée/vie professionnelle, être plus productif et plus créatif… Cela constitue aussi un avantage pour les travailleurs qui ne télétravaillent pas : plus de calme au bureau, moins de stress de parking…

Selon un rapport du SPF Mobilité et Transports, 17% des travailleurs belges font du télétravail. La plupart (12%) télétravaillent en moyenne un jour par semaine. Cela représente un impact non négligeable sur les déplacements quotidiens et réduit fortement le trafic et la saturation des transports en commun.

L’étude révèle que seulement 12% des non-télétravailleurs ne veulent pas télétravailler alors que leur employeur offre cette possibilité. Ces chiffres démontrent le réel potentiel que l’on peut développer. Faisons de la Ville de Mons, un employeur modèle et un exemple pour les autres acteurs, publics et privés, de la région !

Pour ce faire, Mons en Mieux souhaite que la convention fixant le cadre du télétravail occasionnel de 12 jours annuellement passe à une convention organisant le télétravail de manière régulière et non-occasionnelle. Cela permettrait d’atteindre un ratio de 40 jours par an, soit un jour par semaine.

La cadre légal évoluerait passant de la loi du 5 mars 2017 concernant le travail faisable et maniable à la convention collective de travail n°85 du 9 novembre 2005 concernant le télétravail.

En conséquence,

Sera soumis au vote : 

Article 1: Le Collège communal est chargé d’autoriser le télétravail des agents communaux à un maximum de 40 jours annuellement et prévoir une convention organisant le télétravail de manière régulière et non-occasionnelle.

Pour plus de détails, consultez www.teletravailler.be/en-chiffres/

La presse en parle !

La DH